La mise au vert du postulat-noviciat

Semaine de vacances, de repos, de permission..? Droit canon oblige, on hésite sur la terminologie à employer pour évoquer le séjour de la formation dans le Jura. En effet, – passe encore pour un postulant –, mais un novice saurait-il jamais être en congés? N’importe, toujours est-il que le postulat-noviciat a donc eu la grâce de pouvoir vivre une bienheureuse semaine de mise au vert, en allant respirer un peu de l’air pur et revigorant du Jura, au Carmel de Saint-Maur. Que vous en dire?

Il convient sans doute avant tout de rendre hommage à l’accueil si bienveillant et prévenant que nous avons reçu, portés par l’atmosphère profondément priante autant qu’hospitalière de la communauté, et gratifiés à fortiori de l’excellente cuisine de nos sœurs. Grâce leur en soit rendue!

Aussi, la providence nous ayant ménagé un temps radieux, nous avons ainsi pu pleinement profiter de la pittoresque du lieu, à l’instar de notre marche dans le cirque de Baume, ou de notre escapade au lac de Vouglans. Autant de paysages propices à éveiller dans nos cœurs l’action de grâce pour l’opus Dei, à travers la contemplation de la beauté de la Création : Laudato si, mi’ Signore!

Entres-autres visites culturelles, hormis le passage obligé à la cathédrale de Saint-Claude, – dont la ville connut autrefois l’insigne privilège d’abriter un couvent de carmes déchaussés! –; il faut mentionner notre pèlerinage sur les lieux de la genèse de Cluny, par la saisissante découverte de l’abbatiale de Gigny-sur-Suran ainsi que de l’abbaye de Baume-les-Messieurs.
En outre, en plus d’avoir eu la joie de rencontrer la communauté, ce séjour nous a également offert l’opportunité d’approfondir la grâce de la vie fraternelle, et d’expérimenter ainsi combien « il est bon, il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis».

Enfin, et l’on aurait pu commencer par-là, quel enseignement plus éloquent, et quelle exhortation plus encourageante, pour nous, postulants et novices, que l’humble « vie cachée en Jésus-Christ » – (et combien plus en cette année consacrée à Saint Joseph!) –, de ces carmélites si rayonnantes d’humanité et d’intériorité; nous rappelant ainsi la primauté de la vie d’oraison et de l’intercession au Carmel : se tenir devant Dieu pour tous…
Deo gratias, et merci encore à nos sœurs!

Pèlerinage du postulat-noviciat à Larchant – un temps entre frères

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