Etudier Thérèse à Lisieux : IET 2012

Session d’études Thérésiennes 2012

 L’année 1896 et le Manuscrit « B »

Les études thérésiennes 2012 ont porté sur l’année 1896. Comme chaque année depuis 2008, la deuxième quinzaine de juillet a rassemblé 24 étudiants et étudiantes du monde entier (prêtres, frères, sœurs, laïcs). Ils se sont plongés dans la lecture du Manuscrit B à Sœur  Marie du Sacré-Cœur, puis ont élargi leur exploration aux autres écrits, notamment les poésies et quelques lettres, et la Récréation pieuse intitulée « le Triomphe de l’humilité».

Mme Elyane Casalonga, enseignante à l’Institut catholique de Paris et au collège des Bernardins, a proposé une lecture théologique éclairée par la pensée de Karl Rahner. Le P. Jean-Baptiste Lecuit ocd, de l’Institut catholique de Lille, a introduit à une lecture du désir thérésien à la lumière de la psychanalyse. Sœur Camille Bessette ocd, archiviste du carmel de Lisieux, a partagé et commenté les ressources et les trésors des archives. Les autres enseignements ont porté sur les poésies de Thérèse, sa pensée sur l’Eglise et sa spiritualité de la Sainte-Face.

Voici quelques partages d’étudiants:

« La deuxième année d’étude sur sainte Thérèse m’emplit de joie et de curiosité. Mon grand étonnement est de voir que si on la compare aux grands théologiens, Ste Thérèse se défend avec une élégance impressionnante et majestueuse… Nous l’avons interprétée à travers la théologie de saint Bonaventure, Saint Thomas, Joseph Ratzinger. Thérèse a puisé sur ce qui est le fondement de tout discours et de toute action qui se réclame de Dieu : la Parole de Dieu »    (Méthode, du Burundi)

« Dans la vie religieuse nous entendons beaucoup ce mot : abandon. Mais le vivre ce n’est pas évident. Thérèse nous donne la clé… » (Silvana, du Pérou)

« En étudiant le Manuscrit B de Thérèse j’ai mieux compris le sens des mots et des symboles qu’elle utilise dans ses écrits. Je suis émerveillée par la simplicité et la complexité de la figure de Thérèse »  (Sylvette, de  Côte d’Ivoire)

« Je m’aperçois de plus en plus  que les textes de Thérèse sont parfois mal lus ou interprétés et qu’il faut toujours replacer l’écrivain (ici Thérèse) dans son contexte de vie, dans une histoire, dans un lieu , une région, un pays… »  (Catherine, de France)

 

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